rien que des faits similaires.
<<- Tu sais pourquoi il est parti toi? - Par peur je crois. - Peur de quoi? - De toi, de lui même. Enfin ch'ai pas. >>
Deux robes en lins échanges les dernières nouvelles dune anecdote usée. Un escarpin verni effleure sans intentions particulière une espadrille vieillie. Deux verres à vin s'entrechoquent. Des boucles d'oreilles en bacharas se balancent au grés de hochements de têtes. Un foulard en soie chinée essuie quelques larmes.
Au loin, la fanfare de l'usine entonne "Au près de ma blonde", le facteur distribue le courrier, quelques bambins en retard ouvrent le portail de l'école municipale, une vieille femme balaie la neige amoncelée devant sa porte.
Le lendemain, même heure, même café de la gare.
<<- Je suis venue te dire que je m'en vais. - Et mes larmes ne pourront rien changer? - Tu sanglotes, tu gémis, maintenant qu'à sonné l'heure...>>
Au loin, la chorale intercomunale chante "Au près de ma blonde".
Un refrain similaire, des couplets ordinaires.
samedi 8 septembre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire