Mireille, ma belle, tourne les talons et puis s'en va. Son long manteau pourpre disparait dans la nuit noire. Patchwork indistinct de couleurs vagues.
Mireille, quand elle rêve c'est tout l'univers qui se mets en branle. Et, dans ses rêves il y a peut-être moi. Je m'invite entre ses songes, pirate de ses trêves, parasite indolore, de mes yeus je caresse et puis dévore.
Mon ange je ne suis plus un ogre j'ai simplement l'apanache d'un veilleur insomniaque. Alors tu as décidé d'aller danser ailleurs si nous y sommes, lui il tremble de ne plus te voir, cette histoire n'est qu'un contrat; clandestin je veille, lui spasmodie.
Depuis si longtemps que tu t'endors sans matins, que je t'approche de loin et qu'il se terre; je me demande si tu n'étais finalement qu'un rêve, mon imagination en délice.
Ton souffle, désormais mécanique, me murmure que tu m'aimes, peut-être.
Ton front ne se plisse pas à mes incartades.
Ta joue pâle ne rougie plus à mes promesses.
Et ton corps ne me laisse... bip... bip... bip...
Mireille, ma belle, ferme les yeux et puis s'en va. Ses longs silences disparaissent dans le noir. Patchwork indistinct de sentiments vagues.
mercredi 5 septembre 2007
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